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russe

YAKOLEV - YAK 40

Publié le par le boulanger du 54

Le Yakovlev Yak-40 (Code OTAN : Codling) est un petit avion de transport régional trimoteur de la société soviétique puis russe Yakovlev.

Son premier vol date de 1966. Il a été mis en service en septembre 1968 par l'Aeroflot.

YAKOLEV - YAK 40

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MOSKVITCH 408

Publié le par le boulanger du 54

- La Moskvitch 408 est une automobile produite par le constructeur russe Moskvitch, de 1964 à 1975. En France et au Benelux, elle prit le nom de Scaldia.

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Une russe qui a de l’ambition

Remplaçant la 403, la Moskvitch 408 fait son apparition au Salon de Moscou, en septembre 1964. Sa ligne bien plus moderne tranche avec les formes rondes typiques des années 1950 de sa devancière. La première européenne a lieu un an plus tard, au Salon de Paris. Ce lieu n’est pas choisi au hasard, en effet la nouvelle 408 se veut bien plus ambitieuse que ses aînées : elle vise particulièrement les marchés français, allemand et britannique. En France, c’est Jacques Poch, qui représente déjà Škoda, qui se chargera de l’importation.

La Moskvitch mise sur son style : plus longue, plus large, plus basse, mais aussi plus habitable que les 403 et 407, la Scaldia, son nom au Benelux et en France, ira même jusqu’à se faire qualifier de « voiture la plus prestigieuse de sa catégorie » par une publicité belge ! Malheureusement, la technique n’évolue pas autant. Le moteur 1300 développe désormais 60,5 ch, pour une vitesse de pointe d’environ 125 km/h (L'Auto-Journal mesurera 130.6 km/h en 1966), ce qui reste relativement peu. Elle est affichée au prix d’attaque de 7 990 FRF en essence, le diesel Perkins n’étant pas disponible en France. Si l’équipement, le confort, et l’habitabilité sont parmi les points forts de la voiture, certains détails laissent à désirer, comme le « manque de raffinement » apporté à l’habitacle, les vibrations omniprésentes, la boîte bruyante, les accélérations faiblardes ou la consommation élevée (8,5 L/100 km).

Les habituelles versions break (type 426) et fourgonnette (type 433) sont de la partie dès 1966.

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Accord avec Renault

Pour pouvoir augmenter sa production, Moskvitch cherche des partenaires pouvant mettre en commun des usines. Ainsi, des 408 sont assemblées à Ijevsk, chez Izh, dès le mois de décembre 1966. Mais l’accord le plus important reste le « protocole de coopération technique » signé avec Renault le 15 octobre 1966. Celui-ci prévoit l’implication de Renault dans la construction de deux nouvelles usines, à Moscou et à Ijevsk. Parallèlement, des Moskvitch 408 sont assemblées à partir de l’automne 1967 dans l’usine Renault de Vilvoorde, en Belgique, et ce jusqu’en 1969.

Aux côtés des habituelles carrosseries, Moskvitch construit deux prototypes d’un cabriolet avec hard top, en 1963. Appelé Tourist, ce cabriolet doté d’un moteur de 63 ch ne passera jamais au stade de la série, et les deux prototypes furent détruits. La 408 survit à l’arrivée de la 412 en 1968, ce continuera sa carrière avec elle, jusqu’en 1976, où sont dévoilées les 2138 et 2140, qui remplacent la 408 et la 412.

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Moskvitch_408

MOSKVITCH 408

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Epave de SUKHOI SU - 22 - M4

Publié le par le boulanger du 54

- Bonjour a toutes et tous

Au début des années 60, l’URSS s’intéressa de près au concept de voilure à géométrie variable sur lequel les Américains travaillaient également. Ce principe prévoyait une diminution de la portance de l’aile lors des phases de vols à basse, voire très basse, altitude. Et inversement une augmentation de la portance, et donc de l’envergure lors des vols à haute altitude. La géométrie variable était alors considérée comme un atout énorme pour les avions d’attaque et les bombardiers de pénétration. Moscou chargea donc l’avionneur Sukhoi de travailler sur une version à géométrie variable de son chasseur-bombardier Su-7 Fitter A.

Les ingénieurs décidèrent donc d’adapter une aile à géométrie variable sur la section centrale de chaque aile. Plusieurs autres modifications majeures furent apportées à l’avion, notamment en matière de motorisation, d’avionique, d’armement, et de structure. L’avion reçu donc une nouvelle désignation : Su-17. Pour Moscou, il s’agissait d’un appareil résolument différent du Su-7. Le Sukhoi Su-17 a effectué son premier vol le 2 août 1966.

Il se présentait sous la forme d’un monoplace monoplan à aile basse à géométrie variable avec une capacité de pivot d’un angle de 30° à un angle de 63°. Le Su-17 disposait d’un nouveau train d’atterrissage renforcé, spécialement adapté aux terrains peu préparés. Son nez, de section conique rappelait tout autant son prédécesseur que le MiG-21, et se terminait par deux longues perches dont l’une renfermait le très classique tube de Pitot et le second un calculateur de conduite de tir. Son armement interne se composait de deux canons NR-30 de 30mm installé chacun dans l’emplanture des ailes. Quant à son armement externe il se composait de quatre tonnes de charge, principalement des bombes lisses, des bombes à fragmentation, des paniers à roquettes UV-32-57 pour roquettes de 57mm, des pod-canons de 23mm, ou encore des missiles air-surface Kh-25 et Kh-29. Pour leur autodéfense les Su-17 pouvaient emporter des missiles air-air R-3, R-60 et R-73.

Rapidement l’avion fut identifié par l’OTAN qui ne vit en lui qu’une nouvelle version du Su-7 et lui attribua donc la même désignation de Fitter, mais en y ajoutant toutefois la lettre B en suffixe. Le Fitter-B n’était alors pas vu comme une menace potentielle par les Occidentaux. L’avenir leur donna largement tort. Le Su-17 entra en service en URSS début 1970, et remplaça rapidement le MiG-19 dans les missions d’attaque au sol et d’appui rapproché. Les Fitter-B furent rapidement basés en Europe de l’Est. En 1972, Sukhoi présenta le Su-20, la version destinée à l’exportation du Su-17 pour des missions de d’appui rapproché et de reconnaissance. Des Su-20 furent acquis par la Bulgarie, la Pologne, et la Tchécoslovaquie, trois des principaux états satellites de Moscou, ainsi que par l’Irak de Saddam Hussein. Les Su-20 furent désignés Fitter-C par l’OTAN.

Par la suite arrivèrent les Su-22, eux aussi d’exportation, en pas moins de trente deux versions différentes, avec un nouveau réacteur légèrement plus puissant. Des Su-22 furent livrés à l’Afghanistan, l’Algérie, l’Allemagne de l’Est, l’Angola, la Bulgarie, la Corée du Nord, l’Egypte, la Hongrie, l’Irak, l’Iran, la Libye, le Pérou, la Pologne, la Syrie, la Tchécoslovaquie, le Vietnam, et le Yémen. Après l’effondrement de l’URSS les Su-17 furent souvent rétrofités au standard Su-22 pour les états suivants : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Ouzbékistan, Russie, Turkménistan, et Ukraine. Les Su-22 ont des désignations OTAN qui vont de Fitter-D à Fitter-M.

Les Su-17 soviétiques connurent le baptême du feu dans les années 80 lors de la guerre en Afghanistan contre les rebelles soutenus par l’Amérique. A cette occasion ces avions d’attaque tirèrent leurs premiers missiles air-surface, mais également des bombes incendiaires au napalm. Quelques-uns uns furent abattus par les Afghans au moyen de missiles surface air Stinger livrés par la CIA. Le Su-17 fut le principal avion d’attaque soviétique employé dans ce conflit. A la même époque, l’Irak employa des Su-22 contre l’Iran. Les Fitter irakiens menèrent surtout des attaques à la bombe lisse et à la roquette.

Lors de l’invasion du Koweït en août 1990, les forces de Saddam Hussein disposaient encore d’une quarantaine de machines de ce type, qui furent largement employés. Toutefois quelques-uns uns rejoignirent l’Iran lors du déclenchement de Tempête du Désert en février 1991. Ces machines ne furent jamais rendues. Au moins trois Su-22 d’attaque et un Su-20 de reconnaissance ont été descendu par la chasse de la coalition internationale. Les derniers exemplaires survivants furent détruits par les troupes américaines en 2003.

Si la Russie a retiré du service ses Su-17 et Su-20 en 2001 pour les remplacer par des Sukhoi Su-25, l’avion demeurait en service début 2008 en Arménie, en Angola, en Corée du Nord, en Iran, en Libye, en Pologne, en Syrie, au Vietnam, et au Yémen. Il semblerait que l’Iran ai modifié ses Su-22M4 pour permettre l’emport de bombes de construction locale. Quant aux Su-22 polonais il est prévu qu’ils soient remplacés entre 2012 et 2015 par des avions occidentaux. Au total le Su-17, et ses sous-versions Su-20 et Su-22, a été construit à hauteur de 2 900 exemplaires. Une version d’entrainement et de transformation opérationnelle biplace existe sous les noms de Su-17UM et Su-22UM.

Largement méconnu cet avion n’en demeure pas moins un des meilleurs avions d’attaque de la Guerre Froide. Cet appareil a souvent été présenté comme un concurrent sérieux au SEPECAT Jaguar franco-britannique.

- Vu sur : http://www.avionslegendaires.net/avion-militaire/sukhoi-su-17-20-22-fitter/

Epave de SUKHOI SU - 22 - M4

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